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 Blanche-Neige

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2 participants
AuteurMessage
Ambreal L. Dirwel

Ambreal L. Dirwel


Messages : 2
Date d'inscription : 22/02/2012

Blanche-Neige Empty
MessageSujet: Blanche-Neige   Blanche-Neige EmptyMar 6 Mar - 7:59

Blanche-Neige Fiche_10 Blanche-Neige Fdg11

  • Carte d'identité

    Nom : Dirwel
    Prénom(s) : Ambreal, Lauryn
    Surnom(s) : Blanche-Neige
    Age : 17 ans
    Orientation Sexuelle : Bisexuelle
    Rôle et origine du rôle : Blanche-Neige des frères Grimm
    Détraquement : Veut tuer sa belle-mère pour accéder au trône
    Signes particuliers : Un jour la princesse reviendra.


ONCE UPON A TIME
  • Physique


« Miroir, miroir, qui est la plus belle du pays ? »

Blanche, comme la neige. Son teint est pâle, tellement qu'on pourrait presque croire qu'elle est malade. Elle ne bronze jamais, même lorsque le soleil d'été fait briller sa peau. On dirait une poupée de porcelaine, aussi fragile et si pure. Son corps immaculé ne cache aucune imperfection, c’est une belle princesse sortie d’un conte après tout. Alors oui, Blanche-Neige est aussi belle que la neige qui vole au vent et s’étale lentement sur le sol déjà blanc. C’est comme si sa peau transparente reflétait la clarté de son esprit. L’ensemble la rend si frêle et on aurait presque peur de la casser au moindre contact. Ses formes d'adolescentes sont quasiment arrivées à terme et on peut lui noter de jolies courbes. Cependant, on peut tout de même souligner qu’elle est un peu trop maigre. Du coup ses formes ne sont pas spécialement pulpeuses, au contraire. A certains endroits on peut voir ses os sous la peau, c’est entre autre le cas pour son dos, ses clavicules ou encore ses côtes. On peut aussi noter un petit détail, c’est sa taille, légèrement en dessous du mètre soixante-cinq. Elle triche en portant des chaussures à talon et si vous lui demandez, il est possible qu’elle se rajoute quelques centimètres. Quel mal y a-t-il à ça ? C’est un si petit mensonge que ce n’en est plus un. Enfin s’il suffisait qu’elle soit petite pour qu’on ne la remarque plus et qu’on la laisse tranquille, elle se contenterait de ce complexe ; mais malgré tout ses efforts, elle est loin de passer inaperçue. Ceux qui ont croisé son chemin auront tendance à vous dire qu’elle porte bien son nom et que personne d’autre au royaume ne pourrait mieux incarner l’éclat et la pureté de la neige.

Rouge, comme le sang. La blancheur ne serait pas aussi belle si elle n’était pas contrastée par la couleur du sang. La princesse a de fines lèvres bien dessinées ornées d’un carmin naturel. Lorsqu’elle sourit, des petites fossettes se creusent dans ses joues et son sourire fait chavirer des cœurs. Pourtant, la plupart du temps elle se contente de sourire bêtement sans savoir pourquoi c’est ainsi. C’est comme si c’était normal, naturel. Elle ne se pose pas de question. Elle ne sait même pas pourquoi cette couleur est si belle, si marquante. Elle ne sait pas grand-chose et c’est sans doute ce qui fait qu’elle sourit tant. Souvent, ses joues rosissent à la moindre occasion, le moindre gène. Ses traits et son nez sont fins, son visage ovale, son sourire charmeur.
Le pourpre se serait arrêté là s’il n’y avait pas eu le détraquement. Mais le destin a voulu jouer avec la jeune fille. Ses yeux sont si profonds que c’est votre propre reflet qui s’y reflète. C’est encore plus frustrant pour ceux qui l’ont connue avant, voilà que maintenant que ses yeux ont viré au rouge. Auparavant ils étaient d’un bleu océan plein de vie, mais maintenant ce sont deux grandes pupilles vermeils. Si on oublie sa beauté et qu’on ne regarde que ses yeux, elle ressemble plus à une poupée hantée qui viendra à la nuit tombée pour voler votre âme qu’à une princesse. Evidemment il n’y a rien de tout ça, ce n’est que chimère. Elle n’en aurait même pas l’idée. Et pourtant, certains ont commencé à l’éviter, à se poser des questions. Dans un monde où le happy end n’est plus très certain il vaut mieux se méfier des apparences.
Une apparence d’ailleurs qui, à part ça, n’a pas de quoi remettre son statut de belle princesse en cause. Elle porte toujours des robes dignes des plus riches et plus belles femmes du monde, de l’univers. Rubans, nœuds, tissus légers et affriolants, froufrous, corsets, couleurs vives,… Malheureusement depuis qu’elle est partie de chez elle, sa garde robe a nettement diminué. Actuellement elle porte une robe bleue et blanche lui arrivant en dessous des genoux et dévoilant ses jambes et ses petites chaussures rouges avec candeur.

Noir, comme l’ébène. La princesse a de longs cheveux noirs, ternes, ne réfléchissant rien d’autre que les ténèbres. Ils sont lisses, fins et trop secs. Leur longueur ferait envier plus d’une gamine, en effet ils tombent jusqu’à ses fesses. Cela fait plusieurs années qu'elle s'acharne pour qu'ils soient aussi long et elle n'est pas peu fière du résultat. Hormis qu’ils s’envolent au moindre coup de vent, aimant s’emmêler par la même occasion, elle n’a pas beaucoup de travail avec eux. Ils ne sont jamais sales, la magie des contes ! Elle peut passer jusqu’à trois ou quatre jours sans les laver et ils ne seront même pas gras. Généralement elle se contente au réveil de passer un peigne dans ses mèches désordonnées à cause de la nuit. Une frange droite lui tombe juste au dessus des yeux, parfois des cheveux lui retombent sur le visage, ce qu’elle trouve très désagréable. Elle a donc la fâcheuse manie de se toucher les cheveux pour les remettre en place ou pour jouer avec. Cependant elle ne les attache jamais car elle trouve que ça ne lui va pas. Si par je ne sais qu’elle moyen vous avez l’occasion qu’elle dévoile devant vous sa nuque nue, vous y verrez une plume noire tatouée. Son origine ? Elle l’ignore, elle ne veut pas vraiment savoir. Pourquoi est-elle noire et pas blanche comme la logique le voudrait ? Pourquoi ici et pas là ? Elle ne sait pas. Ce n’est pas important après tout, non ?



  • Caractère



Pour commencer, je pense que dire qu’elle est naïve est un bon début. En effet, pour se faire piéger trois fois par des déguisements ordinaires sans avoir le moindre soupçon, il faut le faire. Sans doute la Marâtre aurait réessayé mille fois que la jeune fille n’y aurait vu que du feu. C’est ainsi, elle n’en a même pas conscience, elle boira vos paroles sans douter une seconde de ce que vous lui dite. Il est donc facile de berner l’ingénue. Elle ne se méfie de personne hormis sa belle-mère. « Entrez donc étranger, vous serez le bienvenu. » Cependant il ne faut pas tout mélanger, ce n’est pas pour autant qu’elle apprécie tout le monde. Elle juge beaucoup les gens, ils sont biens ou mauvais, blanc ou noir. Le gris n’existe pas dans sa petite tête. Surtout, elle se fiera toujours à sa première impression et il est très difficile de lui faire changer d’opinion.

Malgré tout, Blanche-Neige et d’un naturel gentil, beaucoup trop même. Elle donne énormément, sa générosité n’a pas de limite. Enfin, je m’emballe je crois. Sa générosité se limite à ce que vous pensez d’elle. Elle veut être reconnue à sa juste valeur, qui est celle de princesse. Elle reste élégante autant que possible pour ne pas salir son statut, mais c’est surtout par prétention qu’elle agit. « regardez moi, je vous le rendrait au double. » c’est un peu sa façon d’être.
Elle regrette par dessus tout de ne pas être reconnue en tant que princesse et elle est prête a tout pour revenir au château. Vous n'avez pas idée de ce dont elle est capable. Et attention à ceux qui se mettrons en travers de son chemin. C'est quelqu'un de très imaginatif et sans doute tout aussi cruelle que son ennemie jurée lorsqu'il le faut. Elle veut se venger de la Marâtre à n'importe quel prix. C'est l'objectif qu'elle s'est fixé, même si elle n'en a pas vraiment l'opportunité pour l'instant. Elle attendra le temps qu'il faudra.
Elle ne supporte pas d’être remise en question lorsqu’elle s’est fixé quelque chose dans son esprit. Mais ce qu’elle déteste le plus au monde, c’est qu’on ne lui donne pas ce qu’elle demande. Dans ce cas elle devient très capricieuse et ses réactions sont parfois très immatures. Par exemple elle peut partir bouder ou même pleurer si elle est contrariée. Vous l’aurez compris, il vaut mieux mâcher ses mots avant de parler avec elle au risque de subir sa mauvaise humeur. Elle peut se montrer très colérique. Le plus problématique c’est qu’elle est lunatique, elle peut donc vous adresser un franc sourire et sa seconde d’après faire un caprice si votre réponse est inexistante ou lui déplait.

A part ça, Ambreal et une jeune fille tout ce qu’il y a de plus normale dans les contes. Elle est souriante, d’une nature enjouée. Lorsqu’elle n’a pas de saute d’humeur c’est une fille adorable qui vous parlera le plus poliment possible. Après tout, une princesse de son rang n’a pas le droit de se conduire mal, surtout si elle veut prouver qu’elle est plus digne que sa belle-mère pour avoir le pouvoir. Ah, nous y voilà, le pouvoir. C’est ce dont elle rêve le plus au monde. Selon elle, le pouvoir amène à la liberté, et inversement. Ce sont donc les deux points les plus importants de sa vie. Malheureusement pour elle, là où elle se retrouve prisonnière, elle perd aussi tous ses droits et tout le semblant de domination qu’elle rêve d’avoir. C’est certain, elle s’y croit trop. Tout ce qu’il lui reste, c’est son beau sourire qu’elle affiche la plupart du temps.
Calculatrice ou simplement niaise ? Un peu des deux. Elle sait se servir de ses atouts pour obtenir ce qu’elle veut, cependant elle n’est pas assez maligne pour berner les plus lucides. Non, ne partez pas en courant. C’est aussi quelqu’un de tout à fait banal lorsqu’elle ne part pas dans ses délires princiers. Elle reste une gamine qui adore jouer et rire. Elle n’a pas de limite, ni aucune notion du bien et du mal. Ou plutôt, elle à sa propre définition de ses deux mots. Elle est dynamique et excentrique, tellement qu’il est dur de toujours la suivre, tant dans ses actions que dans ses pensées. Parfois elle s’y perd toute seule. Son cerveau tourne trop vite, elle s’embrouille souvent. Il lui arrive même de ne plus comprendre ce qu’elle raconte. Mais peu importe, elle maintiendra ce qu’elle dit dur comme fer, même si c’est pour soutenir que les poules roses sont des mutations des pingouins et des zèbres. Le pire c'est qu'elle a une mémoire de poisson rouge, mémoire sélective dirons nous. Ainsi il est possible que quelques temps après elle nie en bloc certains actes ou certaines parole.

Enfin rassurez vous, il est vrai qu’elle est assez chiante, mais ce n’est pas la totalité de sa mentalité. Tout ça n’est que le fruit de son détraquement, il s’avère que sa spontanéité la rende violente, cependant ce n’est qu’un détail (pour elle du moins). C’est juste une fillette en pleine crise d’adolescence.



  • Histoire


« Vous n’avez pas le droit de me faire ça ! Je suis innocente ! Relâchez-moi ! C’est elle la fautive, elle veut ma perte ! Vous devez me croire… »

Des cris émanent de la petite salle close mais personne ne l’écoute. Personne ne l’entend. Elle frappe de toute ses forces contre la porte épaisse mais rien n’y fait. Petit à petit, l’acharnement laisse place au désespoir. Sa voix déraille et des larmes commencent a monter jusqu’à ses yeux. Perdue, seule et triste, elle finit par s’allongée blottie en position de fœtus dans un coin sombre de la pièce. Son chagrin résonne en écho contre les parois vides. Elle marmonne des mots incompréhensible, elle rumine sur son cas. Elle est convaincue d'être innocente et de s'être fait piéger à nouveau. Sans même s’en rendre compte, elle s’assoupie, épuisée. Ses rêves ne sont pas calmes et ses souvenirs viennent la tourmenter. Oui, tout ça est une terrible erreur. Un complot même. Si seulement vous vouliez bien l’écouter, vous croirez peut-être ce qu’elle dit. Ne vous laissez pas berner par ce que vous appelez vérité. Elle, tout ce qu’elle demande, c’est d’être libre. Quel mal y a-t-il à cela ? Pourquoi mérite-t-elle un tel traitement ? Elle n’a rien fait de mal après tout. Laissez-moi vous expliquer toute l’histoire depuis le début. Mais ne me faite pas croire que vous ne connaissez pas ce récit. Personne au royaume n’ignore cela.

Blanche-Neige était prédestinée à une fin tragique, c’est du moins une rumeur qui se propagea dès son premier jour. En effet, sa naissance fut aussi la mort de sa mère. Toute sa vie, elle avait espéré donner un héritier à son mari, Roi du royaume. Son vœux fut accomplit au prix de sa vie. C’était signe de mauvaise augure selon certains. Pour d’autre, c’était le signe qu’elle serait une reine distinguée et aussi indulgente que sa défunte mère. Ni les uns ni les autres n’avaient totalement tort. Ambreal fut confiée à des nourrices. Son père, une fois qu’il eut fini son deuil, décida qu’il était capital tant pour lui que pour le bon épanouissement de la future princesse de se trouver une autre femme et mère. Il épousa donc la plus belle femme du pays. Cependant c’était une femme vaniteuse et sa méchanceté n’avait d’égal que sa beauté. Très vite elle devint Reine et Marâtre. Les plus ignorants et naïfs du pays des contes ne savent pas de quoi est capable cette vile femme pour arriver à ses fins.
Jusqu’ici vous me suivez ? Il n’y a rien que je vous apprends.

Plusieurs années passèrent dans le monde des contes et la famille royale vivait à l’abri de tout problème. Cependant plus le temps passait et plus Ambreal devenait jolie. Lorsqu’elle eut l’âge de l’adolescence, elle était plus belle que jamais. La Marâtre regardait d’un œil jaloux celle qui prendrait sa place devenir une femme. Quand le miroir de la méchante femme lui dit que Blanche-Neige était plus belle qu’elle, elle entra dans une colère folle. Elle engagea un chasseur pour se débarrasser de sa rivale, mais l’homme fut incapable de lui faire le moindre mal et lui dit de disparaitre. La version officielle veut que la demoiselle ait fugué de chez elle et qu’elle était surement morte de faim ou de froid dans la forêt.
Ici s’achève ce que vous êtes censé savoir de la jeune fille.

Seulement elle eut la chance de trouver refuge dans une maisonnette en pleine clairière occupée par des nains. Il ne lui fallut pas longtemps pour se faire accepter en tant que domestique. Au début elle fut ravie de cette proposition, elle mettait beaucoup d’amour à l’ouvrage. Un équilibre se créa ainsi. Les nains partaient tôt la journée pour aller travailler et ils rentraient à la nuit tombée. Lorsqu’ils arrivaient, le ménage était fait et un repas chaud et copieux les attendait. Ainsi la demoiselle fut accueillie sans trop de soucis. Il arrivait parfois qu’avec son talent médiocre pour la cuisine, elle fasse brûler ses plats ; mais elle recommençait toujours avec ardeur jusqu’à ce qu’elle réussisse à préparer quelque chose de mangeable. Les nains n’étaient de toute façon pas très difficiles à combler.
Le temps passa ainsi, mais plus les jours s’écoulaient, plus Blanche-Neige s’ennuyait. Le ménage était si bien fait et refait que même les murs brillaient. Le repas du soir était déjà prêt, il attendait juste d’être réchauffé. Assise dehors dans l’herbe, la princesse regardait au loin, ses pensées divaguant entre les montagnes. Elle réfléchissait sans trop savoir à quoi penser, alors elle pensait à sa méchante marâtre, au chasseur magnanime et aux gentils nains. Elle leva les yeux au ciel. Le soleil brulait les yeux mais les nuages étaient magnifiques. Elle s’amusa à en trouver des formes se dessiner. Tout allait relativement bien. Trop même.

Un jour, alors qu’elle passait pour la énième fois le balai dans la maisonnée, elle reçut une visite inopinée. Une vieille marchande qui vendait de belles robes et de belles parures. Ambreal, retrouvant immédiatement ses restes de princesse s’empressa d’essayer un corset. Mais c’était en vérité la Marâtre qui s’était déguisée et lui avait tendue un piège. Le corset trop serré empêcha à la jeune fille de respirer qui fut abandonnée évanouie. En effet le miroir n’avait pas pu se taire de la beauté de Blanche-Neige et la jalouse s’était empressée de la tuer d’elle-même. Cependant en rentrant les nains trouvèrent la fille sans vie et lui desserrèrent son corselet. Ils lui dirent de se méfier de sa belle-mère et de ne plus parler aux inconnus.

La vie reprit ainsi son cours et Ambreal s'ennuyait toujours autant la journée. Elle rêvait d’une vie de Reine à la place de celle qui lui avait volé son trône. Elle s’allongeait souvent dans l’herbe fraiche et regardait le ciel sans bouger pendant si longtemps que ça se comptait en heures. Elle écoutait les oiseaux, regardait le paysage et parfois s’assoupissait même. Dans ses rêves elle se voyait portant de belles robes flamboyantes dansant dans un bal huppé avec le plus beaux des hommes. Des fois même elle se surprenait a rêver d’autres princesses, mais elle refoulait tout ça bien vite dans son inconscient. Petit à petit, elle en vint à se demander comment elle avait pu tomber si bas et elle regrettait ses jours révolus au château. Elle ne rêvait pas tant du prince charmant que de son ancienne vie. A vrai dire, elle n'avait pas plus envie de se marier que ça. C'était une fille émancipée, un homme ne lui apporterait rien de plus, croyait-elle. Plus qu'un prince qui lui volerait ses pouvoir elle voulait le trône pour elle seule. Mais bien sûr, ce n'était que des fantasmes.

La Marâtre revint à l’attaque une seconde fois, Blanche-Neige lui refusa l’accès, mais elle douta en voyant que ce que la vieille femme vendait était un peigne. C’est vrai, depuis qu’elle vivait chez les nains elle ne se coiffait plus qu’en passant ses doigts dans ses cheveux. C’est donc des étoiles plein les yeux qu’elle accepta d’essayer le peigne qui était empoisonné. Le même schéma que la première fois se reproduit et quand les nains la sauvèrent ils lui dirent à nouveau de faire attention.
« On t’avait prévenue, n’ouvre pas aux gens trop curieux ! »
Mais cette fois elle n’acquiesça pas bien gentiment.
« J’en ai marre je m’ennuie la journée y a rien à faire aussi ! C’est trop chiant de rester ici, votre maison brille à force d’être frottée et vos ventres sont gras grâce à moi. Mais je suis une princesse moi ! Je ne vois pas pourquoi je dois récurer vos merdes ! Aller vous faire foutre ! »
Quatorze yeux la regardèrent sortant presque de leur orbite. Les sept nains étaient tellement stupéfaits qu’ils ne trouvèrent rien à dire, ils restèrent bouche bée. La princesse partit en pleur dans la petite chambre. Un quart d’heure s’écoula et d’innombrables pleurs coulèrent. Les nains toquèrent à la porte mais la princesse leur dit de partir. Ils hésitèrent entre compassion, ignorance ou colère. Après un long débat ils ouvrirent la porte pour aller la réconforter. L’un d’eux posa sa main sur l’épaule de la fille qui redressa la tête et essuya ses larmes. Ils eurent tous un mouvement de recul en voyant ses iris rouges écarlates.
« Ambreal… Tu te sens bien ? »
« J’ai l’air de me sentir bien ?! »
« Tu peux partir, on te retient pas, lui dit le plus franc de tous. »
« Voyons elle n’a nulle part où aller, rétorqua le plus simplet. »
« Allons nous coucher, nous verrons tout ça demain, la journée a été épuisante. »

Sur la proposition du plus sage, ils décidèrent d’aller dormir. Au réveil, contrairement à leur habitude le petit-déjeuner et le déjeuner n’étaient pas prêt. Ambreal dormait toujours dans son lit. Lorsqu’elle se réveilla, il n’y avait plus personne. Ce jour-là elle ne fit aucune tache ménagère, aucune cuisine et aucun effort. Elle avait oublié les propos qu’elle avait tenu la veille mais elle ne voulait plus de se statut de bonniche. Elle attendit passivement que s’écoule la journée. Elle réfléchit longtemps puis arriva à la conclusion qu'elle voulais rentrer chez elle, au château. Elle se sentait si loin de ce monde luxueux qui avait été le sien. Elle avait l'impression que de années s'étaient écoulées depuis qu'elle était partie, à tel point qu'on l'avait oubliée. Non, décidément elle ne pouvait pas rester ici les bras croisés à attendre qu'elle finisse par mourir vraiment de la main de sa belle-mère. Il fallait qu'elle réagisse.

Une fois de plus, elle reçut de la visite qui la sortit de ses ruminations. Une belle paysanne attira son attention, elle commença à la questionner. Que ce passait-il au château ? Qu’était devenu le Roi ? Doutait-on de la mort de Blanche-Neige quelque part ? Mais ce que lui dit la paysanne lui brisa le cœur. Son père feu le Roi était mort de tristesse après la disparition de ce qui avait le plus de valeur pour lui : sa fille, sa chaire et son sang. La Marâtre avait pris le pouvoir, tout le monde était certain de la mort de la jeune fille. La demoiselle se sentit bouleversée, elle du s’asseoir sur une chaise pour supporter le coup. Mais c’était faux, la Marâtre et le miroir magique étaient certains qu’elle était en vie par delà des montagnes. Cette paysanne qui lui contait la mésaventure n’était autre que la belle-mère de Blanche-Neige. Elle lui proposa une belle pomme rouge. Blanche-Neige refusa poliment. La femme insista et croqua dedans pour lui prouver ses bonnes intentions. Evidemment, elle avait évité la partie empoisonnée de la pomme.
« Merci madame mais je n’ai que faire d’une pomme à moitié mangée et je n’ai pas faim, désolée. »
Elle insista encore. Le ton monta à tel point que la jeune fille eut peur que ce soit de nouveau un piège. N'ayant pas de preuve, elle se contenta de refuser en boucle. Finalement la Marâtre rentra bredouille chez elle. Elle jura de se venger, ce qu’elle n’allait pas tarder à faire.

Lorsque la lune succéda au soleil les nains rentrèrent chez eux. C’est avec horreur qu’ils découvrirent dans quel état était leur maison. La vaisselle cassée trainait au sol, la nourriture était aplatie contre les parois et le liquide dégoulinait lentement, les lits étaient retournés, la poussière jonchais le sol.
« Qu’est-ce que… »
« C’en est trop, on peut plus la garder ! »

Blanche-Neige lisait calmement sur une chaise sauvée du tsunami à la lueur d’une bougie. Les nains s’approchèrent d’elle.
« Qu’est-ce qu’il t’a prit ? »
« Hein, je n’ai rien fait. »

Elle leva les yeux, consciente que son mensonge n’était pas crédible. Les nains s'énervèrent, ils s'apprêtaient à chasser la demoiselle lorsqu'on toqua énergiquement à la porte. Trois gardes envahirent la maison.
« On nous a prévenu d’un cas de détraquement. »
L’un d’eux parla au nom de tous, le ton grave. Ils agrippèrent Blanche-Neige tellement fort qu’ils lui firent mal. Les nains se regardaient, ils ne savaient comment agir, alors ils ne firent rien. Ils regardèrent la princesse disparaitre de leur champ de vision avec un mélange de tristesse et de soulagement. Ce fut la dernière fois qu’on vit Ambreal à l’extérieur.

Un bruit strident la sortit de ses songes. La grosse porte du cachot s’ouvrit sur une princesse déchue. Elle s’assit et resta au fond de la salle. Elle ne voulait pas s’avancer au risque de le payer. C'était la Reine qui l'avait enfermée là-dedans et elle croyait qu'elle ne reverrait jamais la lumière du jour.
« Aller sors, tu es libre. »
Non, c’était trop beau ! Elle pouvait enfin sortir. Quelqu’un avait lu dans son cœur qu’elle n’y était pour rien. Quelqu’un avait compris que ce n’était pas elle mais la Marâtre la méchante. Quelqu’un l’avait sauvée. Elle s’empressa de se redresser, épousseta sa robe, remis ses chaussures et sortit avec le plus de classe possible. Enfin elle allait être reconnue à sa juste valeur. « Merci mon bon monsieur. » Mais il ne faut pas se réjouir trop vite. Elle n’était pas libre, loin de là. C’est juste que sa prison n’était plus une petite cellule mais un grand hôpital. Elle comprit avec désarroi qu'elle n'était pas prête de sortir. Pourtant, convaincue de ne pas être malade elle ne supportait pas sa prison psychiatrique. Elle n'avait pas conscience de son détraquement, pour elle il était normal qu'elle veuille retrouver ce qu'on lui a volé. Elle ne se doutait pas qu'ainsi elle rendait fragile l'équilibre du royaume et qu'elle anéantissais son conte. Elle n'avait pas mangé la pomme et elle serait encore moins sauvée par un prince charmant, à moins qu'il ne la fasse sortir d'ici, ce qui était selon elle le seul et véritable problème. Elle connaissait l’existence des détraquements, elle avait remarqué les changements en elle, mais elle relativisais. Tant pis, personne ne l'attendait de toute façon. Elle s'imposerait en tant que nouvelle Reine le moment voulu. En attendant, elle réfléchissait au meilleur moyen de tuer sa belle-mère, car après tout, c'était la seule solution pour qu'il y ait enfin du changement à la tête du pays des contes. La route était encore longue avant de pouvoir poser ses fesses sur le trône. Il fallait d'abord qu'elle sorte d'ici et elle n'avait aucune idée de la façon dont elle devait s'y prendre. Il lui fallait à tout prix retrouver sa liberté.

THE END ?

Votre prénom/pseudo : Ambreal
Votre âge : 18
Ce que vous aimez/N'aimez pas : Les nuages, le soleil, les grenouilles, les chats, les fleurs, le bleu, dormir, glander, la musique, chanter sous la douche, Marley, les mauvaises herbes, écrire / les légumes verts, le bruit, les engueulades, le métal, les poils, marcher sur mes lacets, le froid, les insectes.
Comment avez vous connu le forum : Google est mon ami.
Ce que vous changeriez : le taux d'activité (peut-être faire des top sites)
Ce que vous ne changeriez pas : l'histoire, le design ♥
Le personnage sur votre avatar : Schneewittchen, Sound Horizon
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Dernière édition par Ambreal L. Dirwel le Mer 14 Mar - 9:37, édité 5 fois
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Elisa Kanes
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MessageSujet: Re: Blanche-Neige   Blanche-Neige EmptyMer 30 Mai - 3:47

Bonjour,
Merci d'avoir patienté, je m'en excuse encore.
Pour ce qui est de ta présentation, elle est facile à lire,
c'est fluide et sympathique. Toutefois, un point assez important
me paraît poser problème:
Celui du détraquement de ton personnage. Il faudrait que tu expliques
en quoi ce détraquement a une importance capitale et qu'il pourrait
nuire au conte luî-même, et que c'est pour cela qu'on interne la petite
demoiselle, tu me suis? Dans ta présentation, je trouve que tu ne donnes
pas assez d'importance à ceci.

Après, rien à dire, quelques toutes petites fautes de frappe et d'inattention,
mais sinon tout ceci est parfait. J'aime beaucoup.

Pourrais-tu argumenter à propos du détraquement de ton personnage et
valoriser cette partie. [par exemple: qu'elle veut tuer sa belle-mère, ou encore
accentuer le fait qu'elle veuille le trône à tout prix, quite à descendre tout le monde..]

Merci~
Tu es officiellement Validée! ^^
Bonne journée.


Elisa K.~
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