- Carte d'identité
Nom : Grey
Prénom(s) : Vlad, Alister
Surnom(s) : Le Comte, le Comte Sanglant
Age : 28 ans
Orientation Sexuelle : Hétérosexuel en théorie
Rôle et origine du rôle : Comte Dracula // Légende de Dracula
Détraquement : Ne se conduit pas comme un vampire : ne dort pas dans un cercueil, ne vit pas essentiellement de nuit, et surtout refuse catégoriquement de boire du sang.
Signes particuliers : A la phobie de l'eau / Porte des lunettes noires et rondes pour lire / A un léger accent slave que son père l'a forcé à prendre pour coller davantage au personnage de Dracula / Ne supporte pas les bruits trop forts / A été le premier Conte Détraqué reconnu et admis dans l'asile / A un odorat développé quand il s'agit de sentir le parfum du sang - qu'il déteste par ailleurs.
ONCE UPON A TIME
Depuis toujours il a ce regard fascinant, et quelque soit la manière dont il est perçu personne ne peut y rester indifférent. Certaines personnes vous diront que c'est l'enfer qu'elles ont vu brûler dans ces yeux, d'autres que croiser son regard abyssal c'est se jeter dans le Néant. Il est vrai que ses prunelles d'un noir insondable donnent une inquétante impression de vide absolu, comme s'il n'y avait aucune âme derrière. Embrassant le monde avec indifférence, il n'offre que mépris et méfiance, et le regarder dans les yeux c'est avoir la désagréable sensation de se trouver face à un loup prêt à mordre.
Rien dans le reste de son visage ne parvient à briser la dignité glaçante de ses iris : ses lèvres sont fines et blanches, comme si la couleur s'en était totalement retirée, et les sourires dérangeants qu'elles esquissent révèlent quatre canines longues et afûtées. Sa peau ivoirine ne se réhausse jamais de couleurs, pas même au niveau des joues, et le noir encré de ses cheveux ne fait que souligner davantage sa pâleur maladive. D'ailleurs sa chevelure est probablement, après son regard dévorant, l'élément le plus frappant de sa physionomie. Etrangement longs pour un homme de son rang, aussi sombres que ses prunelles, ses cheveux sauvages et indomptables se déversent dans son dos et sur son front, barrant une partie de son visage. Ils dissimulent son front et ses oreilles et viennent se perdre dans sa gorge, léchant sa peau qu'aucune imperfection ne vient humaniser. Sa seule irrégularité consiste en la plume noire au bout rouge qui se dessine dans le creux de ses omoplates.
Comme pour le rendre encore plus distant, la nature l'a fait très grand, et il n'est pas rare que son menton hautainement relevé surplombe les têtes. Ses formes sèchement taillées et sa minceur semblent aggraver encore sa hauteur, d'autant plus qu'en aristocrate accompli il se tient le dos droit et raide. Toujours suivant les préceptes de la noblesse, le Comte s'habille avec sobriété et élégance, préconisant les costumes et les chemises, les cravates et les foulards, les bottes et les longs manteaux de cuir.
On dit que les apparences sont trompeuses : ce n'est pourtant pas le cas de Vlad, cernable au premier regard. A première vue, vous devinez aisément qu'il est un homme solitaire, à en juger au regard excessivement méfiant qu'il jette partout autour de lui. Cette suspicion perpétuelle en fait un homme paranoïaque et imprévisible qui n'hésitera pas à montrer les crocs pour parer à toute éventualité. Vous ne verrez jamais dans son regard la moindre trace de confiance ou de sympathie ; il ne croit qu'en lui seul et sa propre compagnie reste la plus délectable à ses yeux. Par la même, il est tout à fait juste de le qualifier d'égocentrique, et son estime de soi est telle qu'elle se ressent dans chaque partie de son corps. L'assurance tranquille qu'il dégage est liée à cette certitude absolue qu'il est toujours le maître de la situation et que son indépendance est totale. De ce fait, il est un homme incroyablement fier, et sa dignité d'aristocrate lui donnera constamment un air hautain et dédaigneux. Cependant, il vous sera possible de trouver grâce à ses yeux si vous parvenez à attiser sa curiosité. Vlad en effet est un homme particulièrement joueur et s'il entrevoit la possibilité de tirer quelque amusement de votre compagnie, il se montrera aussi courtois que possible et vous persuadera peu à peu de vous couler avec lui dans la débauche et la perversion. Néanmoins prenez garde : Vlad n'est pas le Comte Dracula pour rien, et son sens de l'empathie et du remord est absolument inexistant. Il ne cherchera toujours qu'à tirer son épingle du jeu et seul son propre plaisir compte ; votre souffrance lui est bien égale.
Vlad est un homme particulièrement réservé et il vous sera très difficile de connaître son passé directement de sa bouche. En revanche, pour peu que vous fouilliez certains documents précis, il vous sera peut-être possible d'entre-apercevoir l'histoire nébuleuse de cet homme qui l'est tout autant.
(L'eau qui coule. Le froissement d'un vêtement dont elle se déleste. La porte qui s'ouvre silencieusement. Un oeil voyeur qui se glisse dans l'entrebâillement et qui la regarde, nue et belle, détacher ses longs cheveux sombres.
Il est à genoux derrière la porte, il tremble violemment. Il dévore de son regard incestueux le corps de sa mère, éblouissante dans sa nudité, que son mari depuis longtemps ne sait plus contempler. Elle a de longs cheveux noirs qui coulent en rivière dans son dos, une peau nacrée qui semble briller à la lumière des bougies, des seins ronds et fermes malgré sa jeunesse qui se fane, un ventre lisse et plat que des milliers de femmes peuvent lui envier. Elle jette un regard dans son miroir, son visage s'y reflète et Il le contemple avec la passion d'un amant éperdu. Malgré quelques rides qui viennent souligner ses yeux et son front, elle a toujours cette beauté aristocrate qu'il aime tant chez elle. Ses yeux d'un bleu clair et doux ont cette lueur triste et résignée qu'Il n'aime pas voir chez elle, celle qui habite son regard quand son mari quitte la maison à toute heure de la nuit sans qu'elle puisse savoir où il va. Elle se regarde un moment dans le miroir, touchant de ses doigts les cernes discrètes qui soulignent ses yeux, et bien qu'en cet instant elle se sente vieille et inutile Il la trouve resplendissante et merveilleuse.)Rapport médical du 26 octobre, hôpital de la Capitale. Le service maternité a enregistré six naissances dans la journée, dont une naissance de Conte. Si le document ne s'attarde que peu sur les nouveaux nés Habitants, une large partie du rapport est consacré au petit Conte. Né dans la nuit, Vlad Alister Grey présente la significative plume noire dans le creux de ses omoplates. Sa mère, la Comtesse Dana Grey, reste calme et berce son fils tout le jour ; son père, le Comte Théodore Grey, est toutefois intenable et crie à qui veut l'entendre que son fils est un Conte et qu'il est la fierté de la famille. L'enfant ne sera conduit au Centre d'Identification que quelques jours plus tard, mais le rapport indique déjà qu'il ne fait aucun doute que le petit est le nouveau Comte Dracula.
(Les mains du jeune homme tremblent fiévreusement et son bas ventre brûle et lui fait mal. Il tente de se rapprocher un peu mais sa tête vient buter contre la porte qui s'ouvre en grinçant. Il s'immobilise d'un seul coup, prie pour qu'elle n'ait rien entendu. Il lève les yeux et croise son regard dans la glace. Elle s'est crispée et le regarde avec horreur, prenant peu à peu conscience d'être nue devant son fils, et se met soudain à crier. Elle ne s'arrête plus, elle s'empare de ses vêtements et continue de crier, elle se cache derrière et crie encore, et ses cris sont comme des poignards qui s'enfoncent dans Son coeur et dans Sa tête. Il se relève avec une grimace et ouvre la porte totalement.
"Tais toi !" lui dit-il, mais elle ne s'arrête plus de crier, le regardant de ses yeux exorbités qui souillent sa beauté, et Il lui en veut de gâcher ainsi son magnifique visage, et il s'énerve davantage.
"Tais toi je te dis ! Tais toi, tais toi !" crie-t-il à son tour en s'approchant d'elle, la fureur s'emparant de son visage. Les cris de sa mère le rendent fou. Ils doivent cesser.)Bilan médical de Aristide Saillant, psychologue à l'hôpital de la Capitale. C'est la première fois qu'un rapport psychologique concerne un Conte : jusque là, ces individus ne subissaient aucun trouble mental, étant donné qu'ils avaient un destin tout tracé et savaient parfaitement qui ils étaient. Le rapport concerne le jeune Comte Dracula, âgé de 14 ans qui, à l'inquiétude générale, n'a de Dracula que le nom. Le jeune garçon, malgré l'insistance souvent violente de son père, préfère coucher sur que dans son cercueil, garde les yeux grands ouverts le jour durant, et aucun des pouvoirs que peut posséder le Comte Dracula ne semble s'être déclaré chez lui. De plus, et c'est ce qui inquiète le plus, si le jeune garçon se mord volontiers le poignet pour en sucer le sang, il refuse catégoriquement de boire celui d'autrui. Le docteur Saillant précise qu'il a essayé par tous les moyens de lui en faire goûter, mais la bouche de Vlad est restée obstinément close après avoir murmuré un ferme : "Ce sang n'est pas digne de moi". Le père excédé réclame à grand cri qu'on lui en fasse boire, quitte à l'assommer s'il le faut. Seule la mère de l'adolescent essaie de tempérer son mari, arguant que Vlad reste leur fils qu'il soit Conte ou non, mais le Comte Grey refuse d'entendre raison. Le rapport se conclue sur une note alarmante, le docteur Saillant craignant que cette situation ne conduise à une véritable catastrophe.
(Soudain, il lui attrape la gorge des deux mains, serre de toutes ses forces. Elle suffoque, laisse échapper des glapissements terrorisés, il serre encore.
"Arrête, tais toi ! tais toi ! tais toi !" répète-t-il inlassablement tandis que peu à peu, les glapissements se transforment en hoquets plaintifs, puis en maigres râles. Et tandis que le silence se fait peu à peu en elle, il continue de serrer avec vigueur, les yeux agrandis par la folie et la rage. Elle se tait alors, son regard épouvanté désormais fixe semble dévorer le visage de son fils meurtrier, et lui aussi se tait. Il la regarde, son beau visage déformé hideusement par la peur, et sa colère se mue en une sourde accusation.
"Pourquoi mourir comme ça ?" demande-t-il au cadavre "Tu aurais pu être tellement belle, pourquoi ce visage aussi laid ? Ce n'est pas toi, tu n'es pas ma mère, ma mère était belle, elle était digne d'être mienne."
Et il commence à la battre, à lui briser les os un à un, à déformer chaque partie d'elle qu'il admirait. Puis les mains laissent place aux crocs et il arrache avec rage la peau blanche de son cou, buvant le sang qu'il partage avec elle, dévorant la chair qui l'a enfanté, et Elle le regarde sans rien dire, ses yeux vides à jamais perdus dans les larmes.)Page de journal, 3 ans plus tard. Un gros titre annonce "Une aristocrate sauvagement assassinée", accompagné d'une photo macabre. Un corps de femme méconnaissable git sur le sol d'une salle de bain, entièrement nu, mais elle ne semble pas avoir été violée. Cependant une flaque de sang gigantesque entoure son corps déchiqueté par des traces de crocs, il semble même manquer certains morceaux de chair. Au cou, une marque profonde de canines, enfoncée si loin dans la gorge que cela ne peut être l'oeuvre que d'un animal... ou d'un homme aux dents incroyablement longues. Le fils de la victime, Comte Dracula âgé de 17 ans, a disparu la nuit même sans laisser de traces. Le Comte Grey accuse le vampire avec véhémence, demandant une revanche sanglante, mais Vlad Grey reste introuvable. De toute manière, tout le monde sait bien que la justice le laissera en paix : après tout, il a simplement écouté son instinct de Conte.
Rapport d'un policier d'un petit village montagnard, 3 ans plus tard. Un corps d'homme a été retrouvé dans un ruisseau ; il semble avoir été emporté par le courant depuis le sommet de la montagne, là où se dresse le château abandonné. Le policier fait part des rumeurs qui court dans les bars, affirmant que le Comte Dracula a élu domicile dans ce château, mais personne n'a eu le courage d'aller vérifier. Cependant, refoulant cette thèse, le cadavre ne comporte aucune trace de crocs ; il semble avoir été étranglé avant d'être jeté déjà mort dans la rivière. Les recherches ont permis de sortir le nom de la victime, le Comte Théodore Grey. Etrangement père du Comte Dracula.
Le policier conclut que si le meurtrier est bien le vampire de légende, il n'y a rien à faire. Il ne fait que suivre son conte, même si l'absence de morsure est, dans ce cas, préoccupante...
Une de journal, 8 ans plus tard. Ce jour-là est un jour de panique. Le Néant, depuis bientôt une semaine, est apparu aux frontières du Pays des Contes. Aucun village n'a encore été absorbé, mais la masse noire progresse sur les paysages. Quelques imprudents ont déjà été pris, et le chaos menace de s'emparer du pays.
Dans le village montagnard de Ban, l'angoisse étreint les habitants. Leurs maisons sont bien à l'écart du coeur du pays, et ils savent déjà qu'ils seront les premiers touchés par cette malédiction. Dans un élan de désespoir, ils ont choisi de s'en remettre au Conte qui habite le village : Dracula. Il est dit que les Contes sont des êtres puissants, magiques, et les Banniens sont persuadés que le Comte pourra faire quelque chose pour eux. Emportant avec eux leurs filles, les hommes du village gravissent la montagne jusqu'au château que personne n'a osé approcher jusqu'alors. Debouts devant la haute porte de bois, ils implorent Dracula de les laisser entrer, ou du moins d'entendre leurs prières. Ils lui donnent leurs enfants en sacrifice s'il le désire, et un à un les pères lèvent la main sur leurs filles pour leur saigner le cou et attirer le maître des lieux. La porte finit enfin par s'ouvrir ; le Comte paraît dans l'entrée, et sur son visage se lit la plus terrible des colères.
"Cessez de m'importuner, misérables. Je n'ai que faire de vos chiennes, je ne m'abaisserais pas à mêler ce sang impur au mien. Disparaissez, votre odeur empeste ma demeure." seraient les mots qu'il aurait employé, selon des témoins. Les habitants comprennent avec désespoir qu'ils sont perdus : leur Conte est Détraqué, il ne repoussera pas le Néant mais au contraire l'attirera.
Le soir même, un groupe de soldats envahit le château du vampire. Il est arrêté, presque sans résister, et conduit immédiatement à l'asile Von Hassen tout récemment ouvert. Il en sera le premier résident.
THE END ?
Votre prénom/pseudo : Ju'
Votre âge : 18 ans
Ce que vous aimez/N'aimez pas : Le rp, le manga Hellsing, l'anglais, les chiens, les romans, Stephen King, E Nomine, mordre les membres
/ les pannes d'inspiration, les courgettes, le manque de respect, la chaleur et les films d'horreur.
Comment avez vous connu le forum : J'en suis le membre fondateur
Ce que vous changeriez : Ce qui déplait aux membres.
Ce que vous ne changeriez pas : Le contraire.
Le personnage sur votre avatar : Alucard du manga Hellsing
Etes-vous un multicompte ? Non
Autre chose à ajouter ? J'espère que vous avez apprécié lire cette fiche, qu'elle vous aura peut-être aidé à faire la vôtre et... que je vous croiserai lors d'un rp ! (et non pour vous sanctionner si possible)
